Dossier Médical Personnalisé (DMP), le verra-t-on un jour ?

par | Avr 10, 2009 | Archives

Roselyne Bachelot a présenté ce matin les grandes lignes du plan de relance du dossier médical personnel (DMP). La ministre de la Santé a annoncé le lancement d’une première version du DMP pour 2010. Véritable serpent de mer politique, la question du dossier médical partagé (DMP) va-t-elle enfin trouver un aboutissement ? C’est en tout cas, l’ambition de Roselyne Bachelot qui a dévoilé aujourd’hui « la nouvelle feuille de route du projet DMP ». Une feuille de route qui repose sur trois idées directrices : « clarifier la nature du DMP » à la fois « personnel et partagé » ; « repositionner le DMP comme un ensemble de services répondant à des besoins concrets » ; « recentrer le projet sur l’expérimentation des services sur le terrain et non plus sur la mise en place des infrastructures ». Une concertation publique sera organisée sur le site Internet du GIP DMP (  www.d-m-p.org/   )jusqu’à la fin du mois mai pour compléter l’ensemble du plan de relance relatif au DMP et aux systèmes d’information partagés de santé.

Expérimentations régionales
Pour Roselyne Bachelot, 2009 est « l’année du passage à l’acte pour le DMP ». Des projets pilotes vont prochainement être lancés dans plusieurs régions, notamment l’Aquitaine, la Franche-Comté, la Picardie et le Rhône-Alpes. Ces diverses expérimentations doivent permettre de « tester des services spécialisés à forte valeur médicale, tels que la mise à disposition d’une synthèse médicale de chaque patient, le suivi du diabète, le Dossier communiquant de cancérologie (DCC), la prescription électronique de médicaments, la mise à disposition des radiographies, le DMP de l’enfant…  »
Afin de gagner la confiance des Français, priorité absolue « à la Sécurité et à la confidentialité des données », a averti la ministre. Le DMP reposera sur un hébergement national des documents, associé à des services de confiance intégrés (identification, authentification, gestion des habilitations et recueil du consentement). L’accès au DMP par les professionnels de santé se fera par le biais du système CPS (carte « professionnel de santé »). L’accès des patients à leur DMP s’effectuera sur le principe des mots de passe à usage unique et du double secret.

Un projet à enrichir au fil du temps
Dès 2010, une première version nationale doit être déployée. « Les Français pourront ouvrir leur DMP chez leur professionnel de santé, voire à l’hôpital. Ils pourront ensuite le consulter sur Internet », a expliqué la ministre. Cette « version 1 » englobera « une première série de services, notamment la réception automatique des résultats d’analyse, les rappels de vaccins, des échanges dématérialisés avec le médecin traitant, des programmes d’accompagnement thérapeutique, ou encore le recueil de la volonté en matière de dons d’organe ». Roselyne Bachelot a notamment insisté sur le fait que le prochain déploiement du DMP s’inscrit dans une trajectoire d’amélioration progressive. « En partant d’une version sans doute modeste, le DMP sera ainsi, au fil du temps et des retours d’expérience, amélioré et enrichi de nouveaux services ». D’ici la naissance de cette V1 du DMP, coordination et cohérence s’avèrent naturellement indispensables à la réussite du projet. « Il est impératif de faire converger les différents projets régionaux », souligne la ministre. Pour ce faire, l’Agence des systèmes d’information de santé partagés (ASIP) devra veiller à la cohérence d’ensemble du projet et à éviter la dispersion de moyens, tant humains que financiers. Autrement dit, ne pas réitérer les erreurs du passé qui ont eu jusqu’à présent raison du DMP.

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